mardi 5 mai 2009

Les étudiants réclament leur bourse

C’est toujours la guerre entre étudiants et GMI. Aujourd’hui encore la route a été barrée ; plusieurs étudiants se sont engagés à affronter les gendarmes. Lacrymogènes et pierres en l’air ; c’était un désastre.
Depuis 11h, les sont à coté du pavillon A et à coté des deux PM. ILS étaient bien équipés : sac de pierre, bandes, des bouteilles d’eau et des protèges pour les yeux ; tout ca pour éviter les dangers. Du coté des GMI il y’avait des lacrymogènes, des casques et aussi des pierres. Pour la première fois de ma vie Jai vu des filles étudiantes participer a ces manifestations. Cela fut un affrontement sans limite car les gendarmes étaient même entrés dans le campus. Les étudiants traitaient ces derniers de toutes sortes (fils de pute, batards).Certains disaient « nous réclamons nos bourses, c’est notre argent et nous devons vivre avec »D’autres « votre salaire est misérable, vous ne recevez que 11000fcfa par moi alors que nous nos bourses s’élèvent à 36000f ; quand nous recevrons notre bourse nous vous en donnerons car nous sommes vos patrons. »Quant-aux filles, elles n’arrêtaient pas d’insulter vulgairement. Elles donnaient de l’eau aux étudiants et crier de toute leur force. Les étudiants jetaient des pierres et traitaient les GMI d’homosexuels. Ces derniers par contre lançaient des lacrymogènes par ci par là ; l’un d’entre eux avait même sorti un pistolet pour faire peur ; c’était vraiment chaud. Personne ne pouvait entrer ni sortir de L’ucad ; fumé et poussière envallissaient le territoire. Les GMI avaient attrapé une fille qu’ils ont relâchée plu tard. En un moment donné ils ont également attrapé un étudiant qu’ils ont mis dans la voiture mais cette fois ci avec une bonne bastonnade. Partout on pouvait distinguer les lacrymogènes et les pierres par terre ; dans les pavillons PM personne n’osait ouvrir une porte car l’odeur des lacrymogènes se sentait dans les chambres. Sur la route, aucune voiture ne circule, personne ne circule même pas les marchands.
Si les étudiants ne reçoivent pas leurs bourses, c’est sur que d’ici quelques jours ça sera pire car ils disent qu’ils ne vont pas abandonner. Espérons que l’Etat réagisse à temps car actuellement c’est devenu un danger de rester dans les pavillons pendant ces manifestations.
Marie Henrie Sarr

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